Vives réactions après trois exécutions au Japon
Déclaration
Deux Japonais ont été exécutés à Osaka et un Chinois à Tokyo le 28 juillet 2009. Les trois hommes, reconnus coupables de meurtres, étaient dans le couloir de la mort depuis deux à trois ans.
Il s’agit des première exécutions au Japon depuis janvier 2009.
Plusieurs membres asiatiques de la Coalition mondiale se sont élevés contre ces exécutions. "Le Centre pour les droits des prisonniers condamne avec force les mises à mort barbares commises par le gouvernement japonais, juste après la dissolution de la Diète le 21 juillet, ce qui signifie que le ministre de la Justice Eisuke Mori n’aura jamais à faire face aux critiques des députés qui s’opposent à la peine de mort", a écrit Maiko Tagusari, secrétaire générale de cette organisation japonaise de défense des droits de l’Homme.
Les élections parlementaires prévues en août devraient déboucher sur une nouvelle majorité. Le Parti démocrate, actuellement dans l’opposition mais favori des sondages, a promis d’ouvrir un "débat national" sur la question de la peine de mort.
La section japonaise d’Amnesty International a protesté contre ces exécutions "alors que des appels se multiplient dans le monde pour abolir la peine de mort".
En Inde, Avocats pour les droits de l’Homme international "condamne les exécutions" et appelle le Japon à "mettre fin à la pratique barbare qui consiste à tuer des personnes".
L’Alliance taïwanaise contre la peine de mort et la Coalition italienne contre la peine de mort ont également fait part de leur émotion après les trois pendaisons.
Le Centre pour les droits de prisonniers appelle le public à exprimer son mécontentement en écrivant au ministre Mori.
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Photo: manifestation d’Amnesty International contre la peine de mort en Asie – Corée du Sud, Octobre 2008
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