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À la suite de la Céramonie des Traités des Nations unies qui s’est tenue à New York, deux autres États se sont engagés à abolir irréversiblement la peine de mort en signant et en ratifiant le deuxième Protocole facultatif se rapportant au Pacte international relatif aux droits civils et politiques, visant l’abolition de la peine […]

Le 30 mai 2019, le Sénat du New Hampshire votait pour annuler le veto du gouverneur. L’abrogation de la peine de mort a pris effet immédiatement.

La Greater Carribean for Life (GCL) informe que le 19 décembre marque le 10ème anniversaire de la pandaison de Charles la Place à Saint-Christophe-et-Niévès. Il fut la dernière personne pendue dans les Caraïbes anglophones.

Un nombre très important d’États membres de l’ONU (121 sur 193) se sont montrés favorables à un moratoire sur la peine de mort. Chiara Sangiorgo, pour Amnesty International, y voit la possibilité d’entrapercevoir un monde sans peine capitale.

Le 11 octobre 2018, Washington est devenu le 20ème État américain à abolir la peine de mort : la décision de la cour, rédigée par la juge Mary E. Fairhurst, déclare que la peine de mort enfreint l’interdiction de « peines cruelles » inscrite dans la constitution de Washington, en raison du caractère « arbitraire et raciste » de son application.

Le 28 Septembre 2018, lors de la Cérémonie des traités de l’ONU à New York, la Gambie a ratifié le deuxième Protocole facultatif se rapportant au Pacte International relatif aux droits civils et politiques, visant à l’abolition irréversible de la peine de mort.

Dans ce qui semble être l’un des jugements les plus importants de la Cour de justice des Caraïbes (CJC), la plus haute juridiction de la région a déclaré à l’unanimité que la peine de mort obligatoire était inconstitutionnelle à la Barbade, réglant finalement une question qui occupait les tribunaux nationaux et internationaux depuis près de 15 ans.

Le 31 mai dernier, le Parlement burkinabè a aboli la peine de mort en adoptant le nouveau code pénal qui l’exclut de l’arsenal des peines quels que soient les crimes considérés et les circonstances dans lesquelles ils ont été commis. Le Burkina Faso devient ainsi le 144ème État au monde et le 40ème État africain abolitionniste en droit ou en pratique. Nos organisations se félicitent de cette avancée majeure qui renforce le cadre légal burkinabè de protection des droits humains, et s’inscrit dans le mouvement régional et international en faveur de l’abolition de ce châtiment inhumain, inefficace et irréversible.

Cotonou, Paris, le 6 Juin 2018 – le 5 juin, l’Assemblée nationale béninoise a adopté un nouveau Code pénal supprimant de la loi toute référence à la peine de mort.

Le soutien public à la peine de mort est à son niveau le plus bas en 45 ans, avec quatre nouveaux condamnés à mort innocentés en 2017.