L’Arménie et l’Angola s’engagent à ne jamais rétablir la peine de mort

Bonnes nouvelles

Publié par Aurélie Plaçais, le 4 octobre 2019

À la suite de la Céramonie des Traités des Nations unies qui s’est tenue à New York, deux autres États se sont engagés à abolir irréversiblement la peine de mort en signant et en ratifiant le deuxième Protocole facultatif se rapportant au Pacte international relatif aux droits civils et politiques, visant l’abolition de la peine de mort (PF2-PIDCP). Le Secrétaire général des Nations Unies avait sélectionné le Protocole cette année, car 2019 marque le 30e anniversaire de son adoption par l’Assemblée générale des Nations Unies.

Un verrou international sur l’abolition de la peine de mort

L’Arménie est un pays abolitionniste pour tous les crimes et n’a jamais procédé à aucune exécution. L’Arménie a signé le deuxième Protocole facultatif se rapportant au PIDCP le 26 septembre.

L’Angola a aboli la peine de mort en 1992 et, en janvier 2010, la nouvelle Constitution a explicitement interdit la peine de mort dans son article 59. L’Angola a ratifié ce même Protocole le 2 octobre 2019. Elle l’avait signée il y a six ans, le 24 septembre 2013. Le Protocole entrera en vigueur le 2 janvier 2020.

Pour les deux pays, la signature et la ratification du protocole des Nations unies pour l’abolition était donc un acte symbolique très important, reflétant la tendance universelle vers l’abolition de la peine capitale et un engagement ferme à ne jamais rétablir la peine de mort.

L’Angola est devenu le 88e État partie au Protocole et l’Arménie le seul signataire.

La Coalition mondiale contre la peine de mort félicite l’Angola et l’Arménie pour ces importantes mesures prises en vue de l’abolition universelle. Elle encourage l’Angola à soutenir l’adoption par l’Union africaine du projet de protocole à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples relatif à l’abolition de la peine de mort en Afrique et encourage l’Arménie à ratifier l’OP2-ICCPR et le Protocole 13 à la Convention de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales, concernant l’abolition de la peine capitale en toutes circonstances.