Les technologies numériques pour démultiplier le militantisme

Plaidoyer

le 28 février 2010

Elle a récemment lancé le site TheOptimismClub.com. « The Optimism Club est né le 29 décembre 2009, tôt le matin, lorsqu’un groupe de personnes vaguement liées sur Twitter et Facebook ont fait leur possible pour sensibiliser les internautes au sort et à l’exécution imminente d’Akmal Shaikh, un Britannique probablement handicapé mental qui s’était laissé tromper et avait transporté de la drogue en Chine », écrit-elle sur le site, qui est ouvert à des contributions écrites du public.
L’initiative de Brown illustre le potentiel que les outils de communication en ligne peuvent libérer pour rassembler des personnes opposées à la peine de mort. Elle résume son approche en quelques mots : « J’avais un blog et je me suis dit : "Il faut faire quelque chose." »
Lors de l’atelier sur les stratégies de communication numérique du Congrès mondial, auquel elle participe, les intervenants racontent des histoires très proches.
L’écrivain et blogueur chinois Yang Henjun rapporte qu’il a écrit un billet sur le Congrès quatre jours auparavant. « 200 000 personnes l’ont lu et 2 000 ont posté des commentaires en me demandant de leur dire ce qui se passe ici. » Dans des pays où le canaux habituels de communication sont bloqués par la censure, les blogs et d’autres formes de communication en ligne informelles semblent constituer une alternative intéressante pour faire passer le message abolitionniste.
Tout en discutant de ces questions avec le public, Yang publie des messages sur Twitter depuis son ordinateur portable.
Simon Shepherd, fondateur de l’ONG britannique Death Watch International, présente un nouveau projet web qui vise à aider les militants individuels à entrer en contact entre eux et avec les organisations abolitionnistes.
« Si vous êtes à Dakar et que vous êtes contre la peine de mort, comment contactez-vous des gens du même avis ? », demande-t-il. Avec le Réseau d’action contre la peine de mort, il espère rendre la réponse à cette question plus facile à trouver et aider le mouvement abolitionniste à puiser dans une réserve cachée de militants.

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