Il existe un risque modéré de retour à la peine de mort dans votre pays.

Le pouvoir exécutif ou le pouvoir législatif a peut-être déjà appelé à la reprise des exécutions ou au rétablissement légal de la peine de mort en utilisant le soutien de l’opinion publique à la peine de mort pour tenter d’accroître leur popularité. Les organisations de la société civile sont réprimées ou entravées. L’État de droit n’est pas toujours respecté. Cependant, aucune mesure concrète n’a été prise pour rétablir la peine de mort.

En outre, votre pays s’est fermement engagé au niveau international à ne pas rétablir la peine de mort, puisqu’il est partie à un traité international et/ou régional visant à abolir la peine de mort. Dans votre combat pour que votre pays reste abolitionniste, c’est un élément important à garder à l’esprit !

Ce que vous pouvez faire !

  1. Votre pays n’a ratifié aucun traité international et/ou régional visant à abolir la peine de mort. C’est donc la première mesure à prendre pour que les engagements abolitionnistes de votre pays soient verrouillés. Pour ce faire, rejoignez notre campagne ! Vérifiez si votre pays n’est pas déjà un pays cible, puis contactez-nous pour unir nos forces.
  2. Assurez-vous que vous et votre organisation êtes en sécurité et consultez notre outil « Astuces et conseils utiles face au harcèlement en ligne »
  3. Créez un réseau informel de personnes et d’organisations locales désireuses de travailler sur la peine de mort et suivez régulièrement la situation. Vous pouvez utiliser des technologies sûres telles qu’un groupe Signal ou une liste de diffusion hébergée par une plateforme sécurisée pour coordonner vos discussions. Cela sera vraiment utile si le risque devient plus élevé à l’avenir.
  4. Surveillez les autres engagements internationaux de ne pas rétablir la peine de mort pris par votre pays et assurez-vous que les pouvoirs exécutif et législatif en sont informés.
  5. Prenez contact avec des ONG internationales pour obtenir un soutien et coordonner le plaidoyer international.