La mobilisation s’amplifie pour Davis, son exécution est reportée

Abolition

le 26 octobre 2008

Une trentaine d’autres manifestations importantes étaient également prévues aux Etats-Unis et dans d’autres pays.
En France, plus de 200 personnes se sont rassemblées à Paris pour écouter des personnalités apporter leur soutien à Davis et participer à un « die-in ». François Zimeray, ambassadeur de France pour les droits de l’Homme, Nicole Borvo Cohen-Seat, vice-présidente de la commission des lois du Sénat et Christian Charrière Bournazel, bâtonnier de l’ordre des avocats de Paris, ont participé à l’événement.
Ce dernier a affirmé que l’exemple de Troy Davis prouvait la nécessité d’abolir la peine de mort. « Il s’agit seulement de constater que la justice des hommes est relative, tandis que la peine de mort a un caractère absolu », a-t-il déclaré.
D’autres actions sont programmées ces jours-ci, principalement à l’initiative d’organisations membres de la Coalition mondiale comme Amnesty ou les ACAT.
Aujourd’hui, Nicolas Krameyer, organisateur de la manifestation parisienne pour Amnesty International France, recommande de continuer à signer la pétition adressée au comité des grâces de Géorgie, « même s’il a fait la sourde oreille jusqu’ici ». Il exhorte aussi les militants à maintenir l’attention des médias et à « montrer que la mobilisation est mondiale ».

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