Pression internationale sur l’Irak pour l’arrêt des exécutions
Normes internationales
L’utilisation croissante de la peine de mort figure parmi les principaux problèmes mis en avant lors de l’Examen périodique universel sur les droits de l’Homme en Irak au Conseil des droits de l’Homme de l’ONU à Genève le 16 février.
Le Royaume-Uni, la France et l’Italie, qui soutiennent tous le régime en place en Iraq, ont critiqué l’exécution de 122 condamnés dans ce pays au cours des cinq dernières années.
La France a affirmé qu’au moins 79 personnes y ont été pendues rien qu’en 2009. « Nous nous inquiétons du maintien de la peine de mort en Irak et de l’augmentation du nombre d’exécutions au cours des deux dernières années », a ajouté l’ambassadeur britannique Peter Gooderham.
La première des recommandations adressées par le Conseil des droits de l’Homme à l’Irak à l’issue de la réunion consiste à « rétablir un moratoire sur la peine de mort en vue de son abolition ».
Cependant, la ministre irakienne des droits de l’Homme Wijdan Salim (photo, en visite à Londres en 2007), a répondu que son pays n’était pas prêt à abandonner la peine de mort « en raison de la sévérité et de l’intensité des crimes terroristes ». Il a estimé que la peine capitale était « dissuasive » contre le terrorisme.