Formation sur le plaidoyer pour l’abolition de la peine de mort en Afrique subsaharienne
Afrique
Grand moment de rencontre entre les acteurs abolitionnistes Africains
Le Cameroun et plus spécifiquement la ville de Douala a accueilli pour la première fois du 16 au 18 juillet 2019 plusieurs participants venus des différents pays de l’Afrique pour participer à la session de formation. C’était l’occasion pour les différents acteurs venant des pays ayant aboli la peine de mort dans leurs législations, ceux respectant un moratoire de fait sur les exécutions mais aussi ceux des pays rétentionnistes d’échanger et de partager leurs expériences sur le combat pour l’abolition de la peine de mort que ces derniers mènent dans leurs pays respectifs.
Début des travaux de la session de formation
Les travaux ont débuté par un mot de bienvenue de Maitre Nestor Toko, Président de l’Association Droit et Paix, suivi de Maxime Bissay Président de l’ACAT Cameroun et enfin de Maitre Michel Kalemba, membre de bureau international de la FIACAT.
Renforcement des capacités des acteurs de la société civile Africaine
Cette formation était l’occasion de consolider les connaissances des différents acteurs de la société civile Africaine œuvrant pour la cause abolitionniste. A cet effet plusieurs techniques et stratégies ont été au cœur des discussions entre les différents participants. L’accent a notamment été mis sur la démarche du plaidoyer qui visait essentiellement à transmettre les grands principes à suivre et à mettre en œuvre en adoptant une telle démarche, mais aussi sur le plaidoyer régional ou plus spécifiquement sur comment travailler avec la commission Africaine des droits de l’homme et des peuples dans le cadre de l’abolition de la peine de mort où là encore les participants ont bénéficier des différents outils ainsi que les démarches à suivre pour travailler en collaboration avec la CADHP.
Les échanges fructueux entre les participants ont débouché sur les autres techniques à prendre en compte en faisant un plaidoyer en mettant notamment en avant dans un premier temps l’importance des médias qui sont devenus un outil incontournable de plaidoyer mais aussi du lobbying, où une fois de plus, les différents acteurs de la société civile ont pu s’approprier des différentes techniques pour mener un bon lobbying auprès de leurs autorités.
Enfin, les participants ont bénéficier des outils leur permettant de mieux protéger leurs membres œuvrant sur le terrain mais aussi sur comment favoriser l’inclusion des femmes mais aussi des personnes en situation de handicap au sein de leurs structures.
Clôture de la formation
Après deux jours et demi de travaux intenses, d’échanges et de partages d’expériences, l’heure était venue de clôturer cette séance de formation. Ainsi chaque participant s’est vu remis un certificat de participation suivie d’une séance de photo pour immortaliser cette session de formation. Ces derniers ont également donner leur impression à propos de la formation où nombreux d’entre eux ont déclaré ‘’avoir acquis et renforcer leurs connaissances en matière de plaidoyer’’. C’était également l’occasion pour les participants de formuler plusieurs recommandations et voie à suivre pour l’avenir notamment :
• Sur comment mettre l’accent sur les transferts des compétences et le partage des informations entre les membres.
• Sur la nécessité de travailler en synergie avec les représentations diplomatiques afin de partager avec elles le travail que les membres font sur le terrain pour pouvoir bénéficier de leurs soutiens.
• Enfin, Il a aussi été recommandé que les femmes soient beaucoup plus impliquées dans les missions de plaidoyer.
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Cameroun