Atelier de capitalisation du projet pour l’abolition de la peine de mort en Afrique sub-saharienne
Afrique
Les organisations membres de la Coalition mondiale contre la peine de mort et les ACAT (Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture) africaines se sont réunies à Abidjan (Côte d’Ivoire) dans le cadre de l’atelier de capitalisation de la phase 2 du projet pour l’abolition de la peine de mort en Afrique subsaharienne, organisé les 29 et 30 novembre par la Coalition mondiale en partenariat avec la FIACAT (Fédération internationale des ACAT).
En dépit de la pandémie de Covid-19, les organisations membres de la Coalition mondiale contre la peine de mort et les ACAT (Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture) africaines se sont réunies à Abidjan (Côte d’Ivoire) dans le cadre de l’atelier de capitalisation de la phase 2 du projet pour l’abolition de la peine de mort en Afrique subsaharienne, organisé les 29 et 30 novembre par la Coalition mondiale en partenariat avec la FIACAT (Fédération internationale des ACAT). Certaines organisations ont également pu participer à l’atelier à distance.
Cet atelier avait pour objectif d’échanger sur les expériences des partenaires du projet et d’identifier les bonnes pratiques et les points d’amélioration dans la perspective de la prochaine phase du projet.
Une première journée consacrée aux activités menées dans le cadre du projet
Les travaux de cette première journée ont débuté par le mot de bienvenue de Wenceslas Assohou, président de l’ACAT Côte d’Ivoire et l’intervention de M. Constant Delbe, directeur des droits de l’Homme au ministère de la Justice et des Droits de l’Homme ivoirien.
Cette première journée était consacrée à la capitalisation sur les activités de renforcement de capacité du projet. Les participant·e·s ont échangé en groupe sur les activités menées pendant la 2ème phase avant une restitution en plénière. Malgré la pandémie de Covid-19 qui a affecté le projet, de nombreuses activités ont pu avoir lieu telles que la session de formation en juillet 2019, la participation aux sessions de la CADHP et la publication de manuels de formation, etc. Les participant·e·s ont ensuite échangé sur l’impact du projet sur leurs capacités financières.
Une seconde journée axée sur les activités de plaidoyer
Les échanges de la seconde journée étaient axés sur les activités de plaidoyer menées dans le cadre du projet. Maya Sahli-Fadel, présidente, Carole Valérie Nouazi Kembeng et Kevin Mwangi, expert·e·s du Groupe de travail sur la peine de mort et les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires en Afrique ont tout d’abord présenté le projet de Protocole additionnel à la Charte de Banjul ainsi que les obstacles empêchant son adoption. Les participant·e·s ont ensuite échangé sur la stratégie à adopter pour relancer la dynamique autour du protocole. Enfin, les participant·e·s ont participé à un atelier pratique sur le plaidoyer auprès des Nations Unies.
Clôture de la formation et projection sur la troisième phase du projet
Après deux jours intenses d’échanges et de réflexions, l’atelier a été clôturée par la présentation des résultats préliminaire de l’évaluation externe du projet par Gilles Durdu et par les mots de fin de Wenceslas Assohou (ACAT Côte d’Ivoire), Patrick Yeo (LIDHO), Connie Numbi (Vice-Présidente de la Coalition mondiale), Paul Angaman (Président de la FIACAT) et de Mme Aimée G. Zébéyoux, conseillère spéciale du président de la République de Côte d’Ivoire chargée des droits de l’Homme. «
Les participant·e·s, heureux·ses de se retrouver après près de deux ans d’activités à distance, ont apprécie ces deux jours de partage d’expérience et de réflexion. Nombreux·ses d’entre elles·eux indiquent qu’elles·ils ont pu renforcer leurs compétences et identifier les bonnes pratiques et les points à améliorer, comme l’indique ce participant : « L’atelier a également contribué à m’aider à évaluer les progrès réalisés dans [mon pays] pour achever l’abolition, ce qui a fonctionné et ce qui n’a pas fonctionné. »
Cet atelier sera également utile pour les acteur·trice·s en vue de la 3ème phase.