Membre du Comité de pilotage de la Coalition mondiale
République démocratique du Congo
Culture pour la Paix et la Justice
Un avocat, Liévin Ngondji, et un étudiant en droit, Molisho Ndarabu Eulethère, fondent l’association Culture pour la paix et la justice (CPJ) à Kinshasa à la fin des années 1990. Dans un contexte de guerre, ils veulent lutter contre la pratique de la Cour d’ordre militaire, une juridiction d’exception créée en 1997 qui prononce de nombreuses condamnations à mort suivies d’exécutions parfois publiques.
Sans prendre le parti des criminels, CPJ se fixe également pour objectif de lutter contre l’impunité et la corruption. Elle reçoit le soutien de magistrats et d’avocats qui partagent ces buts, mais aussi de sympathisants : médecins, ingénieurs…
CPJ médiatise les questions relatives aux droits de l’Homme en République démocratique du Congo en participant à des émissions de radio et de télévision. Elle réalise des études sur la situation des condamnés à mort et leur permet de recevoir la visite d’un psychiatre.
L’association anime la journée mondiale contre la peine de mort au niveau national. Membre fondateur de la Coalition mondiale, elle a constitué avec la Campagne pour les droits de l’Homme au Congo une Coalition congolaise contre la peine de mort à laquelle ont adhéré d’autres ONG et personnalités locales.
Depuis la fondation de CPJ, et en partie grâce à son action, la Cour d’ordre militaire a été abrogée, les condamnés mineurs ont été séparés des adultes et la nouvelle constitution a été adoptée en des termes qui rendent difficilement applicable la peine capitale.
CPJ se concentre aujourd’hui sur le sort des personnes condamnées avant l’abrogation de la Cour d’ordre militaire et sur la coordination des abolitionnistes au niveau régional.
Date de création
1999Type de structure
ONGMembre du Comité de pilotage de la Coalition mondiale