Il existe un risque très élevé de retour à la peine de mort dans votre pays.

Contactez-nous, nous travaillons probablement déjà pour l’empêcher et nous pourrions unir nos forces.

Des mesures très sérieuses ont peut-être déjà été prises par le pouvoir exécutif (des mandats d’arrêt ont été signés) ou par des parlementaires (un projet de loi a été adopté) pour rétablir la peine de mort et/ou reprendre les exécutions. Des groupes influents soutiennent cette démarche et les organisations de la société civile sont réprimées, voire fermées. L’indépendance du pouvoir judiciaire n’est pas toujours respectée et l’État ne se conforme pas toujours à ses obligations internationales.

Ce que vous pouvez faire !

  1. Assurez-vous que vous et votre organisation êtes en sécurité et consultez notre outil « Astuces et conseils utiles face au harcèlement en ligne »
  2. Travaillez à plusieurs. Créez un réseau de personnes et d’organisations locales désireuses de travailler sur la peine de mort dans votre pays. Vous pouvez utiliser des technologies sûres telles qu’un groupe Signal ou une liste de diffusion hébergée par une plateforme sécurisée pour coordonner vos discussions. Régulariser les discussions autour de la peine de mort ; ne pas se contenter d’aborder le sujet à la veille des exécutions ou de la législation. Créer un planning commun de réunions régulières, de publications en ligne, d’actions de plaidoyer. Partagez la charge de travail avec plusieurs organisations.
  3. Identifiez vos cibles et vos alliés et plaidez auprès d’eux. Il peut s’agir de parlementaires, de l’Institution nationale des droits humains, du bureau des Nations Unies dans votre pays, de la délégation européenne dans votre pays, des ambassades de pays abolitionnistes, … Faites un exercice de cartographie des législateurs·rices qui pourraient vous soutenir. Vous pouvez utiliser des outils tels que : « Comment travailler avec les parlementaires contre la peine de mort »
  4. Travaillez avec les ONG et institutions internationales existantes pour cartographier les connexions politiques dans les pays à risque afin de déterminer qui peut être persuadé par les organisations locales et qui n’est pas sensible aux pressions politiques ou qui est à risque. Identifier les opportunités de plaidoyer international existantes et soumettez des rapports alternatifs conjoints aux Nations Unies.
  5. Créer et diffuser des informations, telles que des témoignages que les personnes et d’organisations locales abolitionnistes peuvent utiliser pour convaincre les cibles du plaidoyer. Ces informations peuvent prendre la forme de fiches d’information, de sites web, de blogs, de brochures ou de dépliants, de panneaux d’affichage, de publicités, de vidéos YouTube, d’événements en direct sur les réseaux sociaux. Exemples de récits : démystifier les mythes sur la peine de mort (par exemple, que la peine de mort a un effet dissuasif), mettre en lumière les conditions de vie des personnes condamnées à mort… Vous pouvez utiliser l’exemple du dépliant des Philippines « Maintenir l’abolition de la peine de mort aux Philippines » D’autres exemples peuvent être trouvés ici.
  6. Si vous pouvez le faire en toute sécurité, coordonnez des événements publics (séminaires, forums, événements en ligne) et des publications. L’actuelle Journée mondiale contre la peine de mort est un bon exemple de journée ou d’événement récurrent permettant de maintenir le thème de l’abolition en vie. Les partisans de l’abolition peuvent également faire en sorte que le sujet reste d’actualité en créant des blogs, des sites web, des posts sur les réseaux sociaux – Twitter, Facebook, Instagram – ou soumettre des communiqués et déclarations aux médias existants. Vous pouvez envisager de donner une image de marque au mouvement abolitionniste en utilisant des hashtags, des logos et en créant des comptes uniques pour des événements ou des groupes spécifiques. Vous pouvez également identifier des opportunités de réseautage, notamment autour d’événements communs à la Journée mondiale contre la peine de mort. Le kit de mobilisation peut fournir de bons exemples d’activités à mener.
  7. Votre pays n’a ratifié aucun traité international et/ou régional visant à abolir la peine de mort. Si vous pensez que c’est pertinent, rejoignez notre campagne ! Vérifiez si votre pays n’est pas déjà un pays cible, puis contactez-nous pour unir nos forces.

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