La dernière exécution au Japon viole les recommandations de l’ONU
Le jeudi 12 septembre, le ministre japonais de la Justice Sasakazu Tanigaki a ordonné l’exécution de Tokuhisa Kumagai, âgé de 73 ans, au centre de détention de Tokyo.
C’est la troisième exécution sous le gouvernement dirigé par le Parti libéral démocrate, qui est revenu au pouvoir en décembre dernier, et cette dernière exécution porte leur nombre à six cette année. Toutes ont été autorisées par le minstre Tanagaki (photo, à droite – ici avec le Premier ministre Shinzo Abe).
Kumagai n’ayant fait qu’une victime, il avait été condamné en première instance à la prison à vie. Cependant, le procureur a fait appel devant la Haute cour pour réclamer la peine de mort. Le premier jugement a été annulé et remplacé par la peine de mort, ce que la Cour suprême a ensuite confirmé.
Il faut souligner que cette exécution contrevient aux recommandations du Comité des droits de l’Homme de l’ONU selon lequel « la peine de mort doit être strictement limitée aux crimes les plus graves » et « l’État partie devrait considérer l’adoption d’une approche plus humaine concernant les exécutions de personnes présentant un âge avancé ».
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