Le manuel pour les avocats traduit en chinois traditionnel
Plaidoyer
Ce guide est le fruit d’une coopération entre le site Death Penalty Worldwide, que dirige Sandra Babcock, professeur au Centre international pour les droits humains (CIHR) de la faculté de Droit de Northwestern University, la Coalition mondiale contre la peine de mort et des avocats originaires d’une quinzaine de pays, dont Taïwan et la Chine.
Après la publication des versions anglaises et françaises, en mai, la version en chinois traditionnel, révisée par la TAEDP, les avocats Geoffrey Weng, Ellen Lee, Yu-ning Chen and Professor Monghwa Chin, est désormais disponible en téléchargement pour les avocats défendant un condamné à mort.
Regardez une vidéo dans laquelle Geoffrey Weng fait part des difficultés rencontrées par les avocats à Taïwan:
Une version en chinois simplifiée sera bientôt mise en ligne, après la relecture de l’avocat Teng Biao de China Against Death Penalty.
Dans la vidéo ci-dessous, Teng Biao explique comment le guide va aider les avocats chinois :
Dans un courrier où elle salue la réalisation de cette version chinoise, le Professeur Babcock a écrit : « Les avocats taïwanais et chinois font face à d’énormes difficultés quand ils défendent des condamnés à mort. Ces dossiers sont en effet bien plus épineux que les cas pénaux classiques. J’espère donc que ce guide leur sera utile et qu’il leur permettra de mieux défendre le droit des accusés à un procès équitable, du moment de leur arrestation à leur dernier recours. »
Regardez une interview vidéo avec Sandra Babcock sur la réalisation du guide :
La TAEDP, Legal Aid Foundation (fondation pour l’assistance juridique) et la Commission pour les droits humains du Barreau de Taipei prévoient en outre d’organiser en début d’année prochaine une série d’ateliers pour enseigner aux avocats comment utiliser au mieux ce guide.
Ces trois organisations comptent par ailleurs s’inspirer de ce guide pour élaborer d’ici fin 2014 un guide à l’usage d’avocats défendant des condamnés à mort spécialement adapté à Taïwan.
La Journée mondiale des Villes pour la vie
Le 30 novembre 1786, le Grand-duché de Toscane devient le premier pays européen à abolir la peine de mort. La Communauté de Sant’Egidio a donc décidé de célébrer chaque 30 novembre la Journée des Villes pour la vie. Depuis, le soir du 30 novembre, les villes participantes éclairent un de leurs bâtiments emblématiques en signe de respect pour la vie et de rejet de la peine de mort, l’idée étant qu’il ne peut y avoir de justice sans vie (No Justice Without Life). En 2013, 1 600 villes devraient prendre part à la Journée des Villes pour la vie